samedi 14 mars 2009

Le deuxième grand Schisme d'Orient

Dans un billet précédent, j'évoquais la difficulté que rencontre tout individu sans parti pris à se faire une opinion éclairée sur les problèmes du monde.
J'en prends pour exemple les débats sur le climat et l'avenir proche de la planète.

L'Eglise Ecologique d'Occident, marchant la main dans la main avec les Chefs d'Etats des principales puissances, doit faire face à une contestation de plus en plus nourrie à propos des dogmes du réchauffement climatique et de la multiplication des catastrophes naturelles en relation avec l'utilisation croissante des énergies fossiles.
Les tenants de thèses déviantes, de plus en plus nombreux, sont sur le point de se regrouper en une deuxième église concurrente que nous pourrions désigner comme l'Eglise Réformée d'Orient, parce que le Japon, voire la Chine, en apparaissent comme les principaux zélateurs à la suite de quelques contestataires occidentaux de la première heure.

La guerre de religion n'est pas loin. Activité humaine ou taches solaires ? Réchauffement accéléré ou début d'un nouveau petit âge glaciaire ? Rejets de CO2 du chauffage et des transports, croissance mal maîtrisée de l'agriculture et de l'élevage ou conséquences inéluctables des fluctuations d’activité du soleil ? Chaque Eglise taxe l'autre d'hérésie et l'accuse de mensonge.

Les adeptes de ces deux Eglises sont, nous dit-on, des scientifiques de tous pays.

Deux méthodes s'affrontent. L'une est basée sur des modèles mathématiques visant à représenter les phénomènes physiques et à donner des prévisions météorologiques, l'autre est basée sur l'étude historique et archéologique du climat terrestre et de l'activité solaire.

Tous ont recours à des modèles et des corrélations calculés sur ordinateur. On ne commente les résultats expérimentaux que de façon très fragmentaire. Une prédiction spectaculaire a plus de chances d'être reconnue, voire médiatisée, qu'une prédiction exacte.

Dans les médias, l'analyse critique brille par son absence. A la place, on vous dit que trois cents scientifiques ont signé la pétition adressée au Président Obama au sujet des dépenses publiques dans le domaine du développement durable, mais que le concile officiel ( GIEC), qui en regrouperait deux mille cinq cents, est d'un avis contraire. En un mot, on demande des actes de foi, basés sur la règle du vote majoritaire.

Comme à l'époque de Luther et de la Réforme, les considérations socio-politiques ne sont pas étrangères au choix des gouvernants de soutenir telle Eglise plutôt que telle autre. Ainsi va le monde !

Bibliographie :

Analyse détaillée de la controverse (Wikipedia)
Un article assez savant comme toujours

La controverse en vidéo (The great global warming swindle )
sous-titré en français - Durée 1H15
Prenez le temps de voir ce sujet, c’est le plus complet tant sur le plan scientifique que sur le plan politique.

Rapport du GIEC en 1995 (Synthèse)
Le GIEC est l'organisme qui illustre et soutient la thèse de l'origine "anthropique" du réchauffement climatique. Les modèles les plus catastrophiques sont largement repris par les médias. On note que les rapports de 1990 et 1992 ne sont plus disponibles sur internet.
Rapport du GIEC en 2001 (Synthèse)
Le GIEC maintient essentiellement ses conclusions de 1995.
Rapport du GIEC en 2007 (Synthèse)
Le GIEC maintient l'origine "anthropique" en prenant peut être un peu plus de recul.

Tous les aspects scientifiques de la contestation
Nombreuses références, certaines accessibles à tout le monde, d'autres plus savantes. Lire le début de l'article sur le rafraîchissement

Actualités de la contestation
Querelles d'experts, querelles de journalistes au jour le jour ...


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu pourrais mentionner
"CO2 un mythe planétaire"
le nouveau livre de Christian Gérondeau, qui part de l'idée, généralement acceptée, que les gisements de pétrole, gaz, charbon seront épuisés dans 100/150 ans, et que l'on exploitera jusqu'au bout ces gisements. Donc, au plus tard dans 150 ans, tous ces hydrocarbures auront été brulés et transformés en CO2 (qui reste plus de 200 ans dans l'atmosphère). Si certains pays européens freinent leurs consommations, cela profitera aux pays comme la Chine et l'Inde qui ne la freineront pas, mais cela ne changera rien à la quantité de CO2 dans l'atmosphère. L'humanité saura d'ailleurs en 150 ans, s'adapter à ctte situation. Conclusion: freiner notre consommation sera sans effet pour "sauver la planète";