mardi 2 décembre 2008

Concours admission Fonction Publique

Entendu à la radio. André Santini demande une révision du programme pour le concours d’admission à la fonction publique ; supprimer les questions de culture générale qui seraient un obstacle au recrutement de candidats issus des classes populaires.
Une dame témoigne : les questions posées sont beaucoup trop conceptuelles et défavorisent les candidats qui ne sont pas du niveau Bac+5. Elle cite une question typique de cet état de fait : " la France est-elle sortie de l’histoire ? ".
Cette question est intéressante. L’auteur s’attendait sans doute à ce qu’on développe sur le thème de la nation issue de l’Histoire de France.
Mais que se serait-il passé si un candidat, nourri de bandes dessinées, avait développé que la France était issue de l’histoire d’Astérix et Obélix ? Ou si un autre, contestataire, avait plaidé que la France avait quitté le domaine de l’Histoire pour se vautrer dans celui de l’instantanéité politico-médiatique ?

Postez un commentaire
en cliquant le lien commentaires ci-dessous:
Pour les nouveaux, ouvrez sans crainte un compte BLOGGER

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, voici un extrait du billet d'Yvan Rioufol dans le Figaro 5 décembre 2008

Sous-culture ...

L'offensive des bons sentiments revient au galop, avec le gouvernement comme allié. Au nom de la lutte contre les discriminations des populations issues de l'immigration, le ministère de la fonction publique a annoncé, mardi, le remplacement des épreuves de culture générale à « des questions de bon sens, en rapport avec la matière, » pour les concours de fonctionnaires. Le multiculturalisme promeut donc la déculturation.

« À quoi sert d'avoir une épreuve d'histoire pour les pompiers ? », questionne Santini. Seraient-ils inaptes face au savoir ?

Accéder aux demandes d'exemption des minorités qui ne s'estimeraient pas concernées par un héritage vu parfois comme un néocolonialisme, ne peut que fragiliser le lien social.

Anonyme a dit…

bien vu

Anonyme a dit…

j'en parlerai à mon ministre de l'intérieur