lundi 21 juin 2010

Le contribuable sans foot…




J’entends ce matin que Roselyne Bachelot, ministre de la santé, va convoquer une réunion de crise en Afrique du Sud pour traiter les suites de la faillite des Bleus.

Dans quel monde vivons nous !

Plutôt que de se préoccuper de la coupe du monde de football, il serait plus urgent de faire des coupes sombres dans les services de l’Etat.

dimanche 20 juin 2010

Radio trottoir ne ment pas …



Entendu ce matin 20 juin à la radio, l’interview d’un jeune adulte à fort accent de banlieue : « entre rien et le néant, on choisit Dominique de Villepin ».

La marche du temps




Entendu à la radio dans la bouche d’un porte-parole de l’Elysée : Après le fameux dîner reporté, au cours duquel on devait discuter de la gouvernance financière européenne, Angela et Nicolas déjeunent enfin ensemble « pour rassurer les marchés »…

Tout est dit ! La démocratie traditionnelle, qu’elle soit représentative ou participative est bien morte. Longue vie à la marchéocratie !

Et pour cause, car le peuple ne vote que de temps en temps, la participation n’émet que des avis. Les marchés votent en temps réel et 24 heures sur 24.


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Faut-il vraiment un ministère des sports ?



Cette pauvre Rama Yade s’est encore une fois remettre en place pour avoir déclaré que les chambres d’hôtel louées pour l’équipe de France en Afrique du Sud étaient trop chères. Elle voulait donner l’exemple en couchant à l’auberge de jeunesse, à l’ambassade ou dans un hôtel moins étoilé. Sa patronne Roselyne Bachelot la désavoue et le Canard enchaîné publie le prix global de son voyage, y compris ses cinq accompagnateurs et avec l’imbroglio de la réservation dans le même hôtel que les Bleus. Roselyne espère que la France va se qualifier…

Toutes ces péripéties dérisoires ont fait l’actualité pendant une semaine, avant d’être remplacées par la défaite lamentable des Bleus face au Mexique et les incongruités de Nicolas H.

Ce buzz, comme on dit maintenant, masque le vrai problème politique. Qui paye toutes ces amuseries républicaines ? Nous, les contribuables bien sûr !

A quoi sert un ministère des sports ? Et pourquoi s’interesse-t-il tant au foot-ball professionnel ? Quand on connaît le budget annuel de la FIFA, pourquoi faut-il encore soutenir ce sport de nos deniers publics ? Nos ministresses pourraient aussi aller s’enthousiasmer pour Holidays on Ice !

Au moment où l’Etat veut faire une cure d’austérité, je propose qu’on supprime le secrétariat d’état à la Jeunesse et aux Sports. Après tout, avant 1946 on s’en passait très bien.



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