lundi 26 avril 2010

Fesse-mathieu



Aujourd’hui, les médias résonnent d’un problème grave : faut-il interdire la fessée ?
Le Parlement européen a mis la question à l’ordre du jour de sa prochaine séance. On nous rappelle que, dans le monde, déjà vingt pays ont interdit ce procédé et que huit autres ont promis de le faire. Les Français, « premiers défenseurs des Droits de l’Homme », sont à 87% partisans de la conserver, au moins à titre d’arme de dissuasion…
Et pourtant, notre classe politique s’en préoccupe. Une dame pédopsychiatre de son état, fraîchement élue à l’Assemblée Nationale, vient nous expliquer qu’elle va déposer une motion pour rouvrir le débat. Elle vient de publier un livre à l’usage des parents ; « l’autorité sans la fessée ».

Il ne faut pas traiter à la légère un sujet aussi sérieux. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de me ranger du coté de la majorité silencieuse. Justement notre dernier fils se prénomme Matthieu. Il est grand maintenant. Il faudra lui demander si sa mère lui a donné quelques fessées quand il était petit. Tout ce dont elle se souvient, c’est d’avoir administré une ou deux caresses un peu appuyées à l’un de nos petits-fils, qui, à deux ans, s’obstinait à rester sur le pot sans rien faire et se soulageait quasi instantanément dès que sa couche était remise. Au diable l’avarice ! En trois jours, le problème fut réglé, alors que, jusque là, les parents n’étaient arrivés à rien.

On ne devrait pas rire de ces choses. Mais reconnaissons que légiférer sur la fessée, c’est moins compliqué que l’affaire de la conduite en état de burqua ou de la déchéance de nationalité pour cause de mazarinade !

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