Vendredi dernier en rentrant de Marseille par le TGV, j’étais assis à proximité de deux dames de quarante-cinq ans environ, rejointes bientôt par un monsieur venant d’une voiture voisine, de première semble-t-il, peut-être une délégué syndical.
Ils ont parlé très fort tout le temps du trajet. Des pédagos, professeurs de lycée. Surtout préoccupés d’eux-mêmes, qui semblaient se rendre à Paris deux fois par mois pour des stages.
Ils espèrent que ces stages, dont ils saluent l’intérêt culturel, leur procureront des avancements plus rapides.
Petit couplet sur les réductions de budget, les horaires trop remplis, etc, etc. Bizarement, ils ne sont pas contre, mais ils attendent une revalorisation de leur traitement.
Une des dames dit et répète que le problème, c’est qu’il ya 80% d’étrangers dans ces stages. Elle insiste : des étrangers africains, en tous cas pas des européens.
En près de trois heures, pas un mot sur les élèves ou les méthodes pédagogiques.
Le ministre de l’Education Nationale va avoir du mal à mettre l’enseignementdu vivre ensemble au programme !